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Photographies : isi Dhamma
Textes : isi Dhamma
Date : Juil. 2010
Mise à jour de la page : 25 févr. 2011
Sur les collines boisées qui dominent le village Pa Auk a été fondé le monastère du même nom, où tout a été conçu pour offrir les conditions les plus propices pour la méditation. Ici les enseignants sont formés par le fameux moine Accina, plus connu sous le nom de son monastère : Pa Auk Sayādaw.
La principale salle de méditation est aussi la sīma, lieu des procédures monastiques.
Que les méditants soient moines ou laïcs, certains seulement pratiquent dans leur kuti, la plupart des autres dans la grande salle de méditation.
Les nonnes et les femmes ont leur propre infrastructure réservée aux « femmes », deux kilomètres plus loin. Ici, la salle de méditation du monastère « hommes ».
Elles sont de toutes configurations : petites, grandes, anciennes, modernes, regroupées, isolées, proches du centre du monastère, éloignées, en bois, en béton, vides, équipées, en bas et en haut de colline. Rien que dans la partie masculine du monastère, on en compte près de trois cents.
Chacun vient prendre sa place dans la file près de la salle de distribution de nourriture, en respectant l’ancienneté, les moines d’abord, suivis des novices, puis des laïcs. Quand on frappe le tabourin, on s’avance pour recevoir les aliments très variés qui sont offerts aux résidents du monastère par les bienfaiteurs qui viennent du village, de la ville voisine, de l’autre bout du pays ou de l’étranger.
En plus d’être appréciable, l’omniprésence de la nature à Pa Auk est très inspirante pour le développement de la tranquillité intérieure. On comprend pourquoi Bouddha exhortait ses disciples à pratiquer dans la forêt, loin des villes et des villages.
Tout le monde peut venir résider au monastère Pa Auk, et y méditer aussi longtemps qu’il le souhaite !
La méditation sur la respiration, par Pa Auk Sayādaw