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Présentation de tous les thullaccaya, qui constituent les fautes de la troisième catégorie, selon l’odre de gravité.
thullaccaya (pk 1) — Si un bhikkhu insère(1) son sexe dans l’anus, le sexe ou la bouche d’un cadavre (deva, humain ou animal, et quel que soit le sexe) dont le corps a été majoritairement rongé par (au moins) un chien, il commet un thullaccaya.
thullaccaya (pk 1) — Si un bhikkhu insère(1) son sexe dans un orifice autre que l’anus, le sexe ou la bouche (plaie, œil, etc.) d’un deva, humain ou animal, et quel que soit le sexe, il commet un thullaccaya.
thullaccaya (pk 1) — Si un bhikkhu insère(1) son sexe dans la bouche de la tête – séparée du corps – d’un cadavre de façon à toucher l’intérieur de la cavité buccale, il commet un thullaccaya.
thullaccaya (pk 2) — Si un bhikkhu, avec une intention de vol, fait bouger sans déplacer une chose – valant 5 māsa(5) ou plus – qu’il a l’intention de voler, il commet un thullaccaya.
thullaccaya (pk 2) — Si un bhikkhu, avec une intention de vol, ayant porté une affaire en justice pour acquérir quelque chose qui ne lui appartient pas, et qu’il parvient à faire douter le propriétaire, il commet un thullaccaya.
thullaccaya (pk 2) — Si un bhikkhu, avec une intention de vol, ayant porté une affaire en justice pour acquérir quelque chose qui ne lui appartient pas, et qu’il perd le procès, il commet un thullaccaya.
thullaccaya (pk 2) — Si un bhikkhu vole (ou fait voler) une chose(4) – dont la valeur est supérieure à 1 māsa(5) et inférieure à 5 māsa –, il commet un thullaccaya.
thullaccaya (pk 2) — Si un bhikkhu, avec une intention de vol, abat un arbre qui appartient à un être humain (autre que lui), à l’avant-dernier coup donné (avant que l’arbre ne soit complètement abattu), il commet un thullaccaya.
thullaccaya (pk 2) — Si un bhikkhu, avec une intention de vol, s’arrange pour qu’une personne transportant une chose – valant 5 māsa(5) ou plus –, prenne un autre chemin et que ce dernier effectue un pas dans la direction souhaitée (par le bhikkhu), il (le bhikkhu) commet un thullaccaya.
thullaccaya (pk 2) — Si un bhikkhu appelle un être humain avec l’intention de le voler, si ce dernier effectue un pas (répondant à cet appel), le bhikkhu commet un thullaccaya.
thullaccaya (pk 2) — Si un bhikkhu appelle un être animal – valant 5 māsa(5) ou plus – avec l’intention de le voler, à chaque pas effectué par ce dernier (répondant à cet appel), jusqu’à son avant dernier (tant qu’il n’a pas été entièrement déplacé), le bhikkhu commet un thullaccaya.
thullaccaya (pk 2) — Si un bhikkhu demande à quelqu’un de voler quelque chose – valant 5 māsa(5) ou plus – et que ce dernier accepte de commettre le vol, il (le bhikkhu) commet un thullaccaya.
thullaccaya (pk 2) — Si un bhikkhu vole quelque chose valant moins de 5 māsa(5), il commet un thullaccaya.
thullaccaya (pk 2) — Si quelqu’un confie quelque chose à un bhikkhu et que (plus tard) ce dernier, prétendant – avec une intention de vol – qu’on ne lui a pas confié cette chose, parvient à faire douter le propriétaire, il commet un thullaccaya.
thullaccaya (pk 3) — Si un bhikkhu demande à un (second) bhikkhu(90) de demander à un (troisième) bhikkhu de demander à un (quatrième) bhikkhu (etc.) de tuer quelqu’un et que ce dernier accepte, il (le premier) commet un thullaccaya.
thullaccaya (pk 3) — Si un bhikkhu, avec une intention de meurtre(7), de quelle manière que ce soit – à l’aide du corps, de la parole ou indirectement (par personne interposée, etc.) –, affirme à quelqu’un que ceux qui meurent peuvent bénéficier de nouvelles possessions, de nouveaux amis, qu’ils peuvent acquérir une grande notoriété et qu’ils peuvent renaître dans le monde des deva (ou s’il lui présente d’autres avantages de la mort ou qu’il l’incite à mourir de quelle manière que ce soit), qu’il emploie un langage suggestif ou impératif, et qu’en conséquence de ce discours, cette personne vient à éprouver de la douleur, il commet un thullaccaya.
thullaccaya (pk 3) — Si un bhikkhu met en place un procédé quelconque susceptible de tuer(8), dans l’intention que quelqu’un – en précisant ou non une personne – se tuera en étant piégé par ce procédé, et que quelqu’un vient à éprouver de la douleur en y étant piégé, il (le bhikkhu) commet un thullaccaya.
thullaccaya (pk 3) — Si un bhikkhu met en place un procédé quelconque susceptible de tuer(8), dans l’intention que quelqu’un se tuera en étant piégé par ce procédé, et qu’un animal prenant l’apparence d’un humain meurt en y étant piégé, il (le bhikkhu) commet un thullaccaya.
thullaccaya (pk 3) — Si, pour faire un test, un bhikkhu donne du poison (ou de la nourriture empoisonnée) à quelqu’un qui en meurt, il commet un thullaccaya.
thullaccaya (pk 3) — Si un bhikkhu, avec une intention de meurtre(7), agit pour tuer quelqu’un, mais qu’au lieu de la personne visée, c’est quelqu’un d’autre qui est tué, il commet un thullaccaya.
thullaccaya (pk 3) — Si un bhikkhu remet un médicament (en l’administrant lui-même ou pas) à une femme dans le but de la faire avorter (que ce soit le souhait de la femme ou pas), et que le bébé naissant vivant, c’est la femme qui succombe (en conséquence du médicament), il commet un thullaccaya.
thullaccaya (pk 3) — Si un bhikkhu remet un médicament (en l’administrant lui-même ou pas) à une femme dans le but de la faire avorter (que ce soit le souhait de la femme ou pas), mais que le médicament reste sans effet, il commet un thullaccaya.
thullaccaya (pk 3) — Si un bhikkhu tue ou fait tuer (volontairement) un ogre ou un peta, il commet un thullaccaya.
thullaccaya (pk 4) — Si un bhikkhu, avec l’intention de se faire valoir, prétend sciemment et directement (sans employer un langage détourné) ; sachant que c’est faux, qu’il a expérimenté, connu ou vu un ou plusieurs jhāna, ou un ou plusieurs magga, ou un ou plusieurs phala, ou un ou plusieurs abhiñña, ou qu’il a été capable de briser les kilesā (ou certains d’entre eux), ou qu’il est supérieur aux (que sa pratique est supérieure aux) dix puññakiriyavatthu, ou qu’il prétend (de la même manière) des choses en relation avec ces réalisations ; s’adressant à un humain capable de comprendre ce langage, mais ne comprenant pas sur le moment ; parlant ainsi suite à une interrogation ou pas ; il commet un thullaccaya.
thullaccaya (pk 4) — Si un bhikkhu, prétend sciemment et directement (sans employer un langage détourné) ; sachant que c’est faux, que le bhikkhu Untel(28) a expérimenté, connu ou vu un ou plusieurs jhāna, ou un ou plusieurs magga, ou un ou plusieurs phala, ou un ou plusieurs abhiñña, ou qu’il a été capable de briser les kilesā (ou certains d’entre eux), ou qu’il est supérieur aux (que sa pratique est supérieure aux) dix puññakiriyavatthu, ou qu’il prétend (de la même manière) que ce bhikkhu Untel(28) a expérimenté des choses en relation avec ces réalisations ; s’adressant à un humain capable de comprendre ce langage et comprenant sur le moment ; parlant ainsi suite à une interrogation ou pas ; il commet un thullaccaya.
thullaccaya (pk 4) — Si un bhikkhu, prétend sciemment et indirectement (en employant un langage détourné) ; sachant que c’est faux, qu’il a expérimenté, connu ou vu un ou plusieurs jhāna, ou un ou plusieurs magga, ou un ou plusieurs phala, ou un ou plusieurs abhiñña, ou qu’il a été capable de briser les kilesā (ou certains d’entre eux), ou qu’il est supérieur aux (que sa pratique est supérieure aux) dix puññakiriyavatthu, ou qu’il prétend (de la même manière) qu’il a expérimenté des choses en relation avec ces réalisations ; s’adressant à un humain capable de comprendre ce langage et comprenant sur le moment ; parlant ainsi suite à une interrogation ou pas ; il commet un thullaccaya.
thullaccaya (sg 1) — Si, avec motivation (lubrique), un bhikkhu se masturbe – à l’aide de quoi que ce soit – sans libérer de sperme, il commet un thullaccaya.
thullaccaya (sg 2) — Si un bhikkhu, avec un désir lubrique, à l’aide de quelle partie que ce soit de son propre corps, touche(9) une femme(10) en croyant qu’il s’agit d’un paṇḍuka, d’un homme ou d’un animal, et qu’il y prend du plaisir, ne serait-ce qu’un très bref instant, il commet un thullaccaya.
thullaccaya (sg 2) — Si un bhikkhu, avec un désir lubrique, touche(9) un paṇḍuka, une ogresse ou une devī, et qu’il y prend du plaisir, ne serait-ce qu’un très bref instant, il commet un thullaccaya.
thullaccaya (sg 2) — Si, avec un désir lubrique, à l’aide d’un objet en contact avec quelle partie que ce soit de son propre corps, un bhikkhu touche(9) quelle partie que ce soit du corps d’une femme(10), et qu’il y prend du plaisir, ne serait-ce qu’un très bref instant, il commet un thullaccaya.
thullaccaya (sg 2) — Si un bhikkhu, avec un désir lubrique, touche(9) le cadavre d’une femme, il commet un thullaccaya.
thullaccaya (sg 2) — Si un bhikkhu, avec un désir lubrique, tire une corde (ficelle, câble, etc.) ou un bâton que tient une femme(10), il commet un thullaccaya.
thullaccaya (sg 3) — Si avec un désir lubrique – avec convoitise, avec une forte affection ou avec méchanceté –, un bhikkhu s’adresse à une femme(10) – dont il sait qu’il s’agit d’une femme(10) –, en tenant des propos – grossiers – concernant une partie située sous les clavicules et au-dessus des genoux, mais hormis l’anus et le vagin de cette femme – en employant un langage gratifiant ou disgracieux ; en sollicitant, en insistant, en demandant, en redemandant, en parlant, en donnant des conseils, ou en insultant ; et que cette femme comprend ; il commet un thullaccaya.
thullaccaya (sg 3) — Si, avec un désir lubrique, un bhikkhu fait une allusion directe à l’anus ou au vagin d’une femme(10), il commet un thullaccaya.
thullaccaya (sg 4) — Si, avec un désir lubrique, un bhikkhu propose (par allusions ou pas) à un paṇḍuka un rapport sexuel et que ce paṇḍuka comprend, il commet un thullaccaya.
thullaccaya (sg 4) — Si, avec un désir lubrique, un bhikkhu propose (par allusions ou pas) à une femme(10) un rapport sexuel, et que cette femme comprend, mais qu’il croit qu’il s’agit d’un paṇḍuka, d’un homme ou d’un animal, il commet un thullaccaya.
thullaccaya (sg 5) — Si un bhikkhu organise une rencontre entre un homme et une femme dans le but d’une relation (amoureuse ou sexuelle) — pour qu’un homme bénéficie d’une épouse, pour qu’une femme bénéficie d’un époux, ou pour qu’un homme et une femme se rencontrent ne serait-ce qu’un instant (prostitution, etc.) ; en acceptant d’aller se renseigner, en se renseignant, mais sans rapporter ces renseignements, il commet un thullaccaya.
thullaccaya (sg 5) — Si un bhikkhu organise une rencontre entre un homme et une femme dans le but d’une relation (amoureuse ou sexuelle) — pour qu’un homme bénéficie d’une épouse, pour qu’une femme bénéficie d’un époux, ou pour qu’un homme et une femme se rencontrent ne serait-ce qu’un instant (prostitution, etc.) ; en acceptant d’aller se renseigner, en rapportant ces renseignements, mais sans se renseigner, il commet un thullaccaya.
thullaccaya (sg 5) — Si un bhikkhu organise une rencontre entre un homme et une femme dans le but d’une relation (amoureuse ou sexuelle) — pour qu’un homme bénéficie d’une épouse, pour qu’une femme bénéficie d’un époux, ou pour qu’un homme et une femme se rencontrent ne serait-ce qu’un instant (prostitution, etc.) ; en se renseignant, en rapportant ces renseignements, mais sans accepter d’aller se renseigner, il commet un thullaccaya.
thullaccaya (sg 5) — Si un bhikkhu organise une rencontre entre un homme et une femme dans le but d’une relation (amoureuse ou sexuelle) — pour qu’un homme bénéficie d’une épouse, pour qu’une femme bénéficie d’un époux, ou pour qu’un homme et une femme se rencontrent ne serait-ce qu’un instant (prostitution, etc.) ; en acceptant d’aller se renseigner, mais envoie un autre bhikkhu se renseigner et que cet autre bhikkhu rapporte ces renseignements, il (le premier bhikkhu, comme l’autre) commet un thullaccaya.
thullaccaya (sg 5) — Si un bhikkhu organise une rencontre entre un homme et un paṇḍuka dans le but d’une relation (amoureuse ou sexuelle) – pour qu’un homme bénéficie d’une épouse, pour qu’un paṇḍuka bénéficie d’un époux, ou pour qu’un homme et un paṇḍuka se rencontrent ne serait-ce qu’un instant (prostitution, etc.) ; en acceptant d’aller se renseigner, en se renseignant et en rapportant ces renseignements – à l’aide d’un intermédiaire ou pas – ; ou s’il (le bhikkhu) fait partie d’un groupe de bhikkhu qui agit ainsi (en acceptant d’aller se renseigner, en se renseignant et en rapportant les renseignements), même si lui-même n’a fait qu’accepter ; il commet un thullaccaya.
thullaccaya (sg 7) — Si un bhikkhu accepte de se faire offrir une kuṭī – construite par une ou plusieurs autres personnes ou par lui-même – pour lui-même, par un dāyakā sans en informer le saṃgha(14) et sans en obtenir l’autorisation, dès que la construction commence, avant même que la première motte de terre (ou de brique, ou planche, ou autre matériau) de la kuṭī ne soit posée, il commet un thullaccaya.
thullaccaya (sg 10) — Si un bhikkhu tente de briser l’harmonie du saṃgha ou fait délibérément quelque chose susceptible de briser l’harmonie du saṃgha – à l’aide d’une des 18 manières de tenter de créer une division au sein du saṃgha(19) –, les autres bhikkhu doivent lui dire : « Vénérable, ne tentez pas de nuire à l’harmonie du saṃgha, ne tentez pas de faire délibérément quelque chose qui soit susceptible de briser l’harmonie du saṃgha, le saṃgha est solidaire, ce n’est que lorsque le saṃgha est solidaire qu’il y règne la tranquillité, sans querelles, où l’on s’accorde sur un pātimokkha unique, et qu’on demeure dans le bonheur. » En faisant cette morale trois fois de suite, (le bhikkhu ayant tenté de briser l’harmonie du saṃgha) n’ayant pas rejeté sa vue, l’ayant amené au sein du saṃgha (dans la sīmā) pour lui faire la morale à l’aide de la procédure adéquate, s’il ne rejette toujours pas sa vue – au terme d’une lecture de la ñatti et de deux lectures de la kammavācā concernée –, il commet un thullaccaya.
thullaccaya (sg 11) — Si un bhikkhu affirme ou fait partie d’un groupe qui affirme être en accord avec un bhikkhu qui tente de briser l’harmonie du saṃgha ou qui fait délibérément quelque chose susceptible de briser l’harmonie du saṃgha, les autres membres du saṃgha doivent dire à ce bhikkhu : « Vénérable, ne parlez pas ainsi ! Ce bhikkhu n’est pas en accord avec le vinaya. Vénérable, il n’est pas correct d’être favorable à une division du saṃgha. Vénérable, soyez en harmonie avec le saṃgha, ce n’est que lorsque le saṃgha est solidaire qu’il y règne la joie, sans querelles, où l’on s’accorde sur un pātimokkha unique, et qu’on demeure dans le bonheur. » Si après avoir parlé ainsi à ce bhikkhu, ce dernier persiste en restant sur sa position précédente, les autres membres du saṃgha doivent lui répéter jusqu’à trois fois cette morale. Après cela, (le bhikkhu ayant tenté de briser l’harmonie du saṃgha) n’ayant pas rejeté sa vue, l’ayant amené au sein du saṃgha (dans la sīmā) pour lui faire la morale à l’aide de la procédure adéquate(21), s’il ne rejette toujours pas son point de vue – au terme d’une lecture de la ñatti et de deux lectures de la kammavācā concernée –, il commet un thullaccaya.
thullaccaya (sg 12) — Si un bhikkhu refuse les remarques qui lui sont faites à propos (de ses manquements à des points du) pātimokkha en répondant ainsi : « Que quelque chose soit correct ou incorrect me concernant, ne le dites pas ! Abstenez-vous de me faire des remarques ! », les autres bhikkhu doivent lui dire : « Vénérable, ne dites pas qu’il ne faut pas vous faire de remarques. Dites seulement qu’il faut (qu’il est bien de) vous faire des remarques. Parlez en accord avec le dhamma aux autres bhikkhu. Les autres bhikkhu vous parleront alors aussi en accord avec le dhamma. Ainsi, ce n’est qu’en se faisant mutuellement la morale et en s’efforçant de ne pas commettre de fautes que le nombre d’auditeurs (disciples) de Bouddha pourra s’accroître. » Après, s’il persiste, les autres bhikkhu doivent lui faire rejeter sa vue à l’aide de la procédure adéquate(21). Si le bhikkhu ne rejette pas son point de vue, au terme de la morale prononcée trois fois de suite, ni au terme de la ñatti, ni au terme de deux lectures de la kammavācā, il commet un thullaccaya.
thullaccaya — Si un bhikkhu chargé de présenter le pātimokkha, sachant qu’il y a d’autres bhikkhu demeurant dans le même monastère qui ne sont pas encore présents, avec un état d’esprit de division, se disant : « Qu’ils (les bhikkhu non encore présents) se dévoient ! Qu’ils se détériorent ! Quel avantage présentent-ils donc ? », présente le pātimokkha (sans attendre), il commet un thullaccaya.
thullaccaya — Si un bhikkhu invité, s’apprêtant à présenter le pātimokkha, se doutant qu’il y a d’autres bhikkhu demeurant dans le même monastère qui ne sont pas encore présents – en raison de signes divers, tels que lits, bols, robes, nissīdana, eau propre, endroits balayés, bruits de pas, de toux, d’éternuements (etc.) –, avec un état d’esprit de division, se disant : « Qu’ils (les bhikkhu non encore présents) se dévoient ! Qu’ils se détériorent ! Quel avantage présentent-ils donc ? », présente le pātimokkha (sans attendre), il commet un thullaccaya.
thullaccaya — Si un bhikkhu s’apprêtant à effectuer le pavāraṇā, sachant qu’il y a d’autres bhikkhu demeurant dans le même monastère qui ne sont pas encore présents, avec un état d’esprit de division, se disant : « Qu’ils (les bhikkhu non encore présents) se dévoient ! Qu’ils se détériorent ! Quel avantage présentent-ils donc ? », effectue le pavāraṇā (sans attendre), il commet un thullaccaya.
thullaccaya — Si un bhikkhu invité, s’apprêtant à effectuer le pavāraṇā, se doutant qu’il y a d’autres bhikkhu demeurant dans le même monastère qui ne sont pas encore présents – en raison de signes divers, tels que lits, bols, robes, nissīdana, eau propre, endroits balayés, bruits de pas, de toux, d’éternuements (etc.) –, avec un état d’esprit de division, se disant : « Qu’ils (les bhikkhu non encore présents) se dévoient ! Qu’ils se détériorent ! Quel avantage présentent-ils donc ? », effectue le pavāraṇā (sans attendre), il commet un thullaccaya.
thullaccaya — Si, avec un désir (lubrique), un bhikkhu touche le sexe d’une vache, il commet un thullaccaya.
thullaccaya — Si un bhikkhu procède à un découpage au couteau, au niveau de l’anus, il commet un thullaccaya.
thullaccaya — Si un bhikkhu procède à un découpage au couteau, dans un rayon de 2 phalanges autour de l’anus, il commet un thullaccaya.
thullaccaya — Si un bhikkhu procède à un bandage sur une blessure, dans un rayon de 2 phalanges autour de l’anus, il commet un thullaccaya.
thullaccaya — Si un bhikkhu mange de la viande humaine, il commet un thullaccaya.
thullaccaya — Si, adoptant la pratique de ceux qui ont des vues erronées, un bhikkhu demeure sans habit (nu), il commet un thullaccaya.
thullaccaya — Si, adoptant la pratique de ceux qui ont des vues erronées, un bhikkhu porte un poncho en peau de félin, il commet un thullaccaya.
thullaccaya — Si un bhikkhu coupe son sexe, il commet un thullaccaya.
thullaccaya — Si un bhikkhu abandonne l’un des cinq types d’affaires appartenant au saṃgha(224), il commet un thullaccaya.
thullaccaya — Si un bhikkhu donne à un autre bhikkhu l’un des cinq types d’affaires appartenant au saṃgha(224), il commet un thullaccaya.
Origine : Textes en birman
Auteur/traducteur : Moine Dhamma Sāmi
Date : 2003
Mise à jour : 19 juin 2005