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Vendre le Dhamma,
c’est comme pour une mère,
vendre à son enfant le lait de son sein.
Connaissez-vous le site récent d'isi Dhamma ?
Parce que l'expérience d'un ascète moderne est plus éloquente que de vieilles légendes.
« La fillette et l’ascète » - isi Dhamma
Juin 2018, 272 pages (A5).
Petite orpheline à la détermination de fer, Shali décide de suivre un ascète dans sa pratique quotidienne. Les nombreux obstacles rencontrés ne semblent pas la décourager. Quand elle découvre un vieil ascète qui lui paraît authentique, humble et bienveillant, celui-ci refuse de s'encombrer d'un disciple.
Dans la société indienne des années 1980, où les parias sont fort mal considérés, la fillette doit affronter une cascade de situations éprouvantes. Son détachement et sa capacité à développer rapidement de la sagesse lui donnera peut-être l'opportunité de s'en sortir…
— Mais pourquoi tu insistes tant ? Pourquoi tu vas pas voir les autres, enfin ?
— C'est fait ! Ils m'ont donné que de la misère, ces branquignols. Toi t'es pas comme eux, je l'ai su dès que je t'ai vu. Je t'observe depuis un moment, et je vois bien que t'es calme comme un sadhou qui cherche l'Éveil, que t'as pas les yeux qui bougent dans tous les sens comme les sadhous qui se donnent en spectacle pour avoir de la thune.
— Écoute, tu m'as l'air d'une petite fille très intelligente et je suis sûr que tu trouveras un autre sadhou aspirant à l'Éveil plutôt qu'au confort matériel. Ce qui est sûr, c'est que je resterai seul, autrement je serais plus capable de méditer convenablement et suffisamment. De plus, si je devais m'occuper d'un enfant, ça m'apporterait tout un tas de contraintes et d'attachements, et je parle même pas du fait que t'es une fille. Est-ce assez clair ?
Ne sachant plus comment contre-argumenter, la fillette bascula dans la contrariété, fronçant nez et sourcils. Lorsqu'elle était mécontente, ses grands yeux noirs au regard perçant avaient quelque chose d'effrayant. D'un pas décidé, elle partit et lança sans se retourner :
— Je me suis gourée, t'es comme les autres ! Et toute façon, les sadhous sérieux vivent jamais aux abords d'une grande ville !
La fillette et l’ascète (version lecture à l’écran, PDF, 1,3 Mo)
« Le roi qui aimait le silence » - isi Dhamma
Juin 2016, 62 pages (A5).
Un petit royaume est menacé de pillage et de massacre par le grand empire voisin. Au même moment, le roi vient de mourir. Le nouveau roi, désigné d’une façon bien particulière, montre une absence totale d’enthousiasme pour gérer les affaires du royaume. À la plus grande inquiétude des siens, il ne porte d’intérêt qu’à ses moments où il s’absorbe dans le silence…
Pour la journée, le roi décida d’aller rendre visite aux sages qui résidaient en solitaire sous la roche, à quelques lieues de la bourgade.
− Votre Altesse, votre cheval est prêt.
− Lui avez-vous demandé s’il était d’accord pour me transporter ?
− Heu, je doute qu’il me réponde si je le lui demandais.
− Eh bien je refuse de lui imposer ma charge. Ce n’est pas parce que c’est un animal qu’on peut s’octroyer le droit d’en faire un esclave. J’irai donc à pied.
− La distance est longue, jusque là-bas.
− Tant mieux, la marche est le meilleur des sports.
− Bien, au moins, vos serviteurs vous tiendront à l’ombre durant le trajet.
− Non, car je pars seul.
« Awake, Oh World! » - Bhikkhu Revata (traduit par Idriss Genonceau)
Janvier 2016, 179 pages (A4).
Enseignements sur le Dhamma, délivrés par un moine birman instructeur de méditation réputé de la tradition du Vénérable Pa Auk.
Les gens investissent tellement de temps dans la poursuite du plaisir. Les quelques moments de réjouissance qui résultent de tous leurs efforts sont des minutes en comparaison. C'est si pitoyable, si indigne ! Quoi qu'il en soit, ils s'efforcent sans relâche, sans honte, sans remords dans la poursuite de la sensualité. Ils pourraient même aller jusqu'à demander, "N'est-ce pas ce qui est censé être fait dans la vie ?"
(…)
Parfois les plaisirs sensuels sont hors de portée. Quand les gens n'ont pas ce qu'ils veulent, ils tendent à être tristes. Ils se lamentent et se chagrinent et cela est souffrance. La souffrance, dans ce cas-ci, commence avec le désir envers les plaisirs sensuels.
La souffrance ne résulte pas seulement du désir envers les plaisirs sensuels, mais aussi de leur atteinte. Une fois que les plaisirs recherchés sont atteints, comment pouvons-nous les garder ? Nous sommes presque immédiatement tourmentés par la peur de les perdre, donc nous nous inquiétons et nous attachons désespérément à ce que nous pensons nous donner du plaisir. Cela, aussi, est souffrance.
La libération de l'angoisse et de la souffrance de la sensualité est la pratique de la renonciation.
« Teaching & Training » - Bhikkhu Moneyya (traduit par Idriss Genonceau)
Juin 2015, 118 pages (A4).
Enseignement de base − mais précis − sur la méditation profonde et informations utiles et pratiques pour les méditants souhaitant séjourner au célèbre monastère de forêt Pa Auk (Birmanie).
En même temps que la concentration commence à se développer, le souffle devient de plus en plus calme. À ce moment là, vous pouvez aussi commencer à expérimenter quelques-uns des bénéfices de la méditation samatha, tels que la joie, la tranquillité, le bonheur et la légèreté du corps et de l'esprit. L'un des signes principaux de l'approfondissement de la concentration est l'apparition de lumière. Quand cette lumière merge avec le souffle dans la zone des narines, c'est appelé l'ānāpāna nimitta.1 Dans ses premières phases, le nimitta peut être de couleur gris, instable et peu clair. Si vous essayez de déplacer votre attention vers lui à ce moment là, il va probablement disparaître. Plutôt, si vous continuez seulement de vous concentrer sur le souffle, le nimitta va éventuellement se stabiliser.
Enseignement et Entraînement [version à lire et à imprimer] (fichier PDF, 1,8 Mo)
« L’effet ricochet » - isi Dhamma
Janvier 2014, 150 pages (A5).
Didier rencontre une sorte de sorcier qui prétend avoir la capacité de l’expédier dans le passé pour une journée, afin de modifier un événement de sa vie, au choix. Ferait-il bien de lui accorder sa confiance ? S’agit-il seulement d’une manigance pour le dépouiller de tous ses biens ?
En dépit de mes grognements, il conserva une voix si paisible que je sentis une sorte d’effet miroir. Ma colère me revenait comme un écho. Me sentant un peu idiot, je me calmai promptement. Pendant qu’il me rappelait la soi-disant importance d’une telle opportunité, je songeai à la journée sans intérêt qui m’attendait si je restais seul. Comprenant que finalement il ferait plus me distraire que m’importuner, je pensais aussi qu’il cesserait de me courir après une fois que j’aurais accepté de me plier à son délire. Aussi, je décelai au fond de moi une petite dose de curiosité.
L’effet ricochet [version à lire et à imprimer] (fichier PDF, 766 Ko)
« Un enfant sur la Lune | Le journal de Neil » - isi Dhamma
Septembre 2011, 258 pages (A5).
Dans son journal intime, le petit Neil nous livre les souhaits et craintes de son quotidien. Dans son langage et à travers son regard, il nous fait partager chacune des grandes étapes de sa vie.
D’un grand secret à un grand accomplissement, le récit de ce jeune français bilingue rebondit d’aventure en aventure. D’abord un voyage lointain, puis les profondeurs douces et amères des sentiments amoureux. Enfin, l’aventure ultime : l’apaisement intérieur et la connaissance de l’esprit.
Isolé du monde dans des circonstances bien particulières, Neil jouit de conditions parfois cruelles mais idéales pour goûter intensément à l’expérience de chacune de ces aventures…
— À part ce copain, à qui as-tu parlé de la mission ?
— À personne d’autre, promis !
— Dis-nous exactement tout ce que tu lui as raconté.
— Ça je peux pas, c’est top secret !
Un enfant sur la Lune [version à lire et à imprimer] (fichier PDF, 2,79 Mo)
« Maya la renonçante » - Dhamma Sāmi
Octobre 2008, 40 pages (A5).
Itinéraire d’une jeune paysanne qui rencontre le dhamma selon une voie peu commune.
Cette histoire, imaginée mais réaliste, montre combien les autres ne perçoivent pas les choses de la même façon que soi.
Quand la porte de sortie s’est ouverte, j’ai simplement avancé lentement, uniquement préoccupée par l’instant présent, concentrée sur chacun de mes pas. N’ayant plus aucun lieu où aller ni plus aucun but, je décidais de me laisser complètement emporter par le vent. Au grand croisement, le réflexe de m’isoler de la civilisation et de toute son agitation m’a naturellement fait emprunter le chemin de la campagne. À l’ombre d’un saule au feuillage généreux, je me suis assise, le dos contre le tronc massif du vieil arbre. J’ai observé quelques instants le vent chuchoter doucement dans mes oreilles, puis je me suis allongée. J’étais sur de l’herbe fraîche, dont l’odeur et le vert intense m’impressionnaient. Je la caressais, heureuse et fascinée comme si je découvrais la nature pour la première fois. Puis, laissant les yeux se fermer complètement, j’ai visionné toute mon existence, voyant s’enchaîner toutes les étapes qui m’ont menées là. Pour bien comprendre comment je suis arrivée jusqu’à vous, laissez-moi vous raconter mon histoire.
Maya la renonçante [version à lire, ne convient pas pour l’impression] (fichier PDF, 135 Ko)
Remarque : Pour tout le livre, 10 feuilles A4 sont nécessaires. Parmi les 20 pages que comporte le fichier, imprimez la 2e au verso de la 1re, la 4e au verso de la 3e, etc. Il suffit ensuite de plier en deux les feuilles puis de les assembler en fonction de la pagination du livre.
« Atwin Tapay » (« Le disciple interne ») - Moine Revata (du monastère Pa Auk)
Décembre 2007, 10 pages (A4).
isi Dhamma (à partir de la version anglaise)
pas de
couvertureEnseignement sur les dettes kammiques que nous contractons tous à travers nos impuretés mentales, le fait que nous devrons les rembourser un jour ou l’autre, et l’importance de ne plus en faire de nouvelles afin de nous libérer de cet asservissement sans fin.
Il doit y avoir des cas innombrables d’êtres réduits en esclavage par les souillures mentales sous de nombreuses formes d’existence différentes. Pour illustrer ce point, je vais vous relater comment l’un de nos méditants s’est retrouvé réduit en esclavage.
Pour être capable de découvrir cela, il faut être capable de voir ses existences passées. Certains de nos méditants ont réussi à développer cette capacité de voir quelques-unes de leurs vies passées. L’expérience que je vais vous raconter est celle de l’un de ces méditants…
Qui paye ses dettes s’enrichit
« La porte de sortie » - Dhamma Sāmi
Juillet 2007, 56 pages (A6 horizontal).
Dans la Perse orientale du IIIe siècle av.J.C., un riche seigneur entouré d’esclaves mène son existence quotidienne. Aujourd’hui, il a des prises de conscience qui le pousse à se poser de grandes questions. Le moment est venu de trouver des réponses…
J’ai, certes, la réputation d’être un dur en négoces, et d’être parfois un peu brutal en dires et en gestes, mais ne t’y trompes pas ; mes actes ne sont pas à blâmer, ni mes pensées, d’ailleurs ! Je n’use que de mon pouvoir pour mener à bien mes affaires, et jamais n’ai recours à la fourberie. Si je fais usage de la force, ça n’est que lorsque le respect n’est pas manifeste à mon égard. Mes esclaves n’ont pas à se plaindre de leur maître. Tous sont même heureux de me servir !
— Simplement parce qu’ils savent que s’ils étaient vendus à l’un ou l’autre des grands propriétaires de la bourgade, leur condition serait probablement plus douloureuse.
— Tu le dis toi-même ; les autres sont pires !
— Ce qui implique nullement que tu sois un bon maître.
— Qu’en sais-tu, dans le fond ?
— Un bon maître n’a pas d’esclaves ! À la rigueur quelques épouses, et des employés rémunérés.
— Tu vas bientôt m’exhorter à la générosité.
— Sois rassuré, je n’irai pas jusque-là !
— Saches toutefois qu’à ce propos…
La porte de sortie [version à lire, ne convient pas pour l’impression] (fichier PDF, 118 Ko)
Remarque : Pour faciliter l’impression sur feuilles A4 (4 pages sur le recto + 4 pages sur le verso = 8 pages par feuille A4), les pages du livres de la version « à imprimer » sont disposés dans un ordre qui ne convient pas à la lecture sur l’écran.
« Ma première retraite vipassanā » - Catherine Helayel
Juillet 2007, 72 pages (A5).
Catherine, une femme motivée par la recherche d’une pratique authentique du dhamma, nous offre le récit de sa première retraite intensive. L’ouvrage se compose essentiellement de ses expériences rencontrées jour après jour, ainsi que de ses prises de conscience et remarques diverses sur ce profond entraînement.
Utile à toute personne intéressée par vipassanā (avec ou sans expérience), riche en informations essentielles sur l’entraînement à l’établissement de l’attention, ce livre comporte aussi des enseignements délivrés par le moine Pañña Sāmi, disciple du moine Pandita (en fin d’ouvrage).
J’essaye juste de rester attentive à tout ce qui arrive à ma conscience et je commence à me sentir oppressée par la multitude d’objets qui apparaissent et qui disparaissent sans que je puisse rien faire, rien contrôler.
En réalité, je commence à expérimenter, dukkha, anicca et anatta. Ces trois mots palis, deviennent autre chose que des mots, ils deviennent la Réalité, presque palpable.
Durant les assises, mon dos se penche en avant. Dès que je m’en aperçois, je note : « penché penché » et là, soit mon dos se redresse tout seul, comme par magie, soit le dos est trop penché en avant et la note ne change rien. Alors je me redresse tout doucement, pour rester consciente de chaque mouvement : en observant le mouvement avec attention, je réalise que lorsque je me redresse, il n’y a pas qu’un seul mouvement vers le haut mais plusieurs mouvements successifs. (Chaque mouvement a un début et une fin).
« vipassanā — Instructions de base » - Moine Dhamma Sāmi
Janvier 2007, 32 pages (A5).
Instructions basiques pour l’entraînement à l’établissement de l’attention, destinées à toute personne qui s’apprête à débuter une retraite vipassanā.
Aussi claires et explicites que possible, ces instructions sont en parfait accord avec la méthode Mahāsī, reconnue pour être la plus facile, la plus rapide et la plus efficace. Si les périodes d’assises et de marches comme les objets à observer diffèrent selon les yogis durant leur progression, les instructions de base demeurent identiques pour tous.
vipassanā, c’est la vision directe dans la réalité.
La réalité, c’est ce que nous percevons à chaque instant à travers nos six sens, c’est-à-dire les cinq sens physiques (les visions, les sons, les sensations tactiles, les goûts et les odeurs) + le sens mental (les états mentaux, les émotions).
La réalité n’est pas : les pensées, les réflexions, les analyses, les jugements ou les rêves. Parce que ces choses ne sont que des concepts ; des créations artificielles du mental.
La vision directe, c’est le fait, pour la conscience, de connaître clairement et directement le processus d’apparition et de disparition des objets physiques et mentaux.
Les objets physiques sont ceux que nous expérimentons à travers nos facultés physiques.
Les objets mentaux sont :
C’est le fait de porter son attention sur ces objets qui permet à la conscience de les connaître pour ce qu’ils sont ; depuis leur apparition jusqu’à leur disparition.
vipassanā — Instructions de base
« Un moine français au Japon » - Moine Dhamma Sāmi
Du 21 avril au 30 juin 2006
136 pages (A5).
Il s’agit d’un journal en ligne, également disponible en livre.
Le moine Dhamma Sāmi, auteur de dhammadana.org, nous livre au jour le jour l’expérience de ses deux mois passés au Japon.
Avide de découvrir ce pays si nouveau pour moi, mes yeux jonglent entre la petite dame grise et les innombrables attractions visuelles pétantes de couleurs. Il y a des publicités qui semblent jaillir de tous les coins comme des hallucinations, des restaurants qui proposent leur plats alléchants en matières synthétiques (rudement bien imitées) sur leur devantures (oui, même le plastique peut faire saliver). La petite dame que je dois filer se faufile si vite dans la masse et s’y confond si facilement que je ne manque pas de la perdre. Alors que j’ai la sensation d’être sans boussole au milieu de l’océan, je me souviens de l’une des leçons de mes livres d’apprentissage du japonais. Il était question que le personnage se perde ici même, dans la station de Shinjuku, qu’il comparait à un labyrinthe. Soudainement, je vois la petite dame courir en montant à contre-sens un escalator (pour revenir vers moi), me lançant un regard qui signifie « alors, on rêvasse ? » Cette fois, j’accélère le pas.
« Sharpening the controlling faculties » - Vénérable Kundalā
Enseignements délivrés par le Vénérable Kundalā, traduits en français par Marie-Cécile Forget en novembre 2005.
322 pages (A5).
Ce livre rassemble les enseignements relatifs aux neuf facteurs qui renforcent les facultés de contrôle du méditant vipassanā, donnés en 1992 par le Vénérable Kundalā lors d’une retraite de dix jours au centre Saddhammaramsi de Yangon.
Cette rapide disparition des phénomènes est oppressante. Comment pourrait-on y échapper ? Comment serait-il possible d’échapper à cette souffrance? C’est impossible, il n’y a aucune échappatoire possible. Il est impossible de maîtriser ces choses, elles sont hors de contrôle. « Incontrôlable » est un mot français; que dit-on en pali ? (anatta, Vénérable). Oui, c’est anatta.
Nous avons vu anicca, dukkha et anatta dont nous entendons parler depuis notre enfance. Et où avons-nous vu ces choses ? Nous les avons vues et expérimentées dans notre propre corps, dans nos khandha. Le méditant qui expérimente anatta de façon claire, directe, limpide et concluante, se dirige vers la paix de nibbāna. La réalisation directe, parfaite, claire et concluante de anicca, dukkha et anatta mène à la réalisation de nibbāna, ce nibbāna auquel vous aspirez chaque fois que vous faites une action méritoire, un kusala.
« L’itinéraire d’un renonçant » - Moine Dhamma Sāmi
Octobre 2005, 314 pages (A5).
Autobiographie du moine Dhamma Sāmi, auteur de dhammadana.org. À travers le récit de son existence depuis la naissance, il nous fait partager tout le parcours qui, peu à peu, l’a conduit à renoncer.
Il s’agit de l’histoire d’un individu qui a fini par se consacrer à la vie contemplative. Elle se lit comme un roman d’aventure, et de mésaventures. Ce récit est aussi un avant-goût, un exemple de choses à suivre et à ne pas suivre, pour ceux et celles souhaitent ou hésitent à suivre la voie du renoncement.
Après une bonne nuit réparatrice, j’émerge de mon sommeil avant que mon réveil ne s’en charge. Je rabats ma moustiquaire sur elle-même, avant d’enfiler l’un des deux longyis prêtés par le centre, et un tee-shirt. Il est 4h20, la nuit est encore noire. Lorsque Paul passe me prendre, il est surpris de me trouver déjà levé. Hier soir, nous avons eu tout le loisir de nous raconter notre existence des mois passés. Ce matin, commencent les choses sérieuses. Paul ne m’adresse la parole que pour m’indiquer les choses strictement nécessaires, et il ne parle qu’en chuchotant, quels que soient l’endroit et le moment de la journée. Ici, le silence règne en maître absolu et, comme je ne tarderai pas à m’en rendre compte, il en est de même pour l’attention et la vigilance.
« dhutin mya akyaung ko laylakyin » (Étude sur les dhutanga) - Moine Devinda (Mandalé)
L’ouvrage en français « dhutanga — Les 13 pratiques ascétiques » est une version abrégée de l’original, traduite du birman par le moine Dhamma Sāmi.
2004 (2001 pour la version originale), 128 pages (A5).
Exposé détaillé de chacune des treize pratiques ascétiques telles qu’elles ont été présentées par Bouddha et expliquées par les moines les plus érudits. Outre les conditions de mise en application de ces pratiques propices au renoncement et au développement de la concentration, cet ouvrage présente également leurs avantages et des exemples de moines célèbres qui en ont adpoté.
Bouddha approuve particulièrement les bhikkhu qui demeurent dans la forêt, l’esprit tranquille. Lorsqu’on demeure seul dans un monastère de forêt, le corps connaît le calme, la sérénité. Le mental n’a pas l’occasion d’entendre des mauvais sons ou choses. On peut parvenir facilement à la réalisation du dhamma. On a une paix telle que même le roi des deva ou celui des brahmā n’est pas en mesure de connaître.
Pendant une guerre, protégée par les armures de ses soldats, et grâce à la complétude des quatre caractéristiques guerrières, une armée peut vaincre aisément l’armée ennemie. De la même manière, protégé par l’armure du dhutaṅga paṃsukūla, le bhikkhu qui pratique le dhutaṅga āraññika peut, grâce à la complétude des quatre facteurs nécessaires à la pratique de ce dhutaṅga, vaincre aisément les kilesā.
« vipassanā de A à Z, toute la démarche » - Moine Dhamma Sāmi
Janvier 2004, 32 pages (A5).
Dans ce petit livre (ou plutôt livret), sont résumés les points essentiels de toute la démarche qui consiste à développer une connaissance directe de la réalité.
Ici, la démarche est prise en compte dès la motivation qui encourage à adopter un tel entraînement qu’est vipassanā, jusqu’à l’aboutissement final ; l’éradication des impuretés mentales.
L’aspect original de ce petit ouvrage est sa présentation : il se compose de 26 chapitres, un par lettre de l’alphabet, dont commence chaque mot clef de ces chapitres… Analyse, Bases, Commencement, Détachement, etc.
P - Patience
La patience. Voilà probablement l’élément principal de toute la démarche qui nous conduit jusqu’à nibbāna. Un proverbe birman dit : « La patience mène à nibbāna ». La patience est la première vertu que nous devons développer si nous souhaitons acquérir la sagesse. Sans elle, aucun progrès n’est envisageable.
La patience, c’est savoir attendre en toute tranquillité, mais c’est aussi être capable de supporter tous les désagréments avec constance et résignation (ou tout au moins s’y entraîner). C’est aussi la tolérance.
La patience est donc primordiale, quelle que soit la durée de la retraite…
« La vie de Bouddha et de ses principaux disciples » - Moine Dhamma Sāmi
Janvier 2004, 348 pages (A5).
Ouvrage basé sur des traductions d’ouvrages birmans clefs sur l’existence de Bouddha et l’enseignement de ce dernier, ce livre présente une riche palette des événements essentiels de la vie de Bouddha.
Consacrés à l’histoire du Bienheureux ou à celle de ses plus grands disciples, les chapitres peuvent être lus dans l’ordre de son choix et par tout public. En effet, le style d’écriture clair et simple permet une lecture facile (un peu comme un conte de fées). Seuls quelques termes palis peuvent être difficiles pour les néophytes, mais un glossaire pali les explique tous en fin d’ouvrage.
Alors que les dernières dents s’effritèrent, les cheveux tombèrent et le corps, sans force, s’étalait sinistrement sur le sol, sans cesser de décrépir. Les yeux pourrirent et disparurent au fond de leurs orbites sombres pendant que la peau se décomposait. Peu après, tous les muscles, la chair et les veines avaient fondu, laissant voir le squelette tout entier. Lui-même ne tarda pas à se délabrer, se désagrégeant en miettes et en poussière, balayées par le vent qui entrait dans la pièce.
Subjuguée par cette impressionnante vision, la reine eut cette pensée :
« Une fille aussi parfaite finit comme un répugnant squelette, qui, lui-même tombe en poussière ! Ainsi, j’ai toujours été tellement attachée à un corps tout aussi dépourvu de substance, qui subira inévitablement le même sort ! »
« L’intégralité des fautes du vinaya (pour les bhikkhu et les samaṇera) » - Moine Dhamma Sāmi
Août 2003, 159 pages (A5).
Le but de cet ouvrage est de présenter l’intégralité des fautes que tout moine doit s’abstenir de faire. Il se présente en cinq parties…
1) Une introduction qui fournit des précisions importantes à propos des règles monastiques, notamment afin d’écarter tout risque d’ambiguïté.
2) Toutes les fautes du vinaya. Elles sont classées par sortes de faute (selon gravité) et par thèmes.
3) Les règles de conduite des novices.
4) Un glossaire des termes palis employés dans le présent ouvrage.
5) La liste de tous les commentaires qui complètent de nombreux points.
nissagiya 18 — Si un bhikkhu accepte et reçoit ou fait accepter et recevoir par quelqu’un d’autre, de l’or ou de l’argent, il commet un pācittiya et cet or ou cet argent doit être abandonné à l’aide de la procédure adéquate.
« sayādaw ashin jaṭila ei vipassanā tayādaw myā » (du birman : Enseignements vipassanā du Vénérable instructeur Jaṭila) - Moine Jatila (Pyimanna)
Enseignements délivrés par le Vénérable Jaṭila, compilés par U Hla Kyaing, traduits par le moine Dhamma Sāmi en mai 2003. 192 pages (A5).
Série d’enseignements délivrés par un des principaux instructeurs disciples du très réputé Mahāsī Sayādaw. Ces enseignements furent destinés aux yogī (birmans et étrangers) venus effectuer une retraite vipassanā au « Mahāsī Meditation Centre » de Yangon (en Birmanie).
Les auditeurs étant plongés dans un entraînement intensif, ces sermons sont adaptés en conséquence. C’est ainsi que s’explique leur caractère très encourageant, voire parfois insistant sur les exhortations à la constance de l’observation des phénomènes, à la détermination et à la persévérance de l’entraînement.
Le jeune novice lui posa la question suivante : « Comment vous y prendriez-vous pour attraper un iguane qui se trouve dans un monticule pourvu de six orifices ? »
Le mahāthera répondit : « Je boucherai cinq orifices et n’aurai plus qu’à attendre qu’il sorte par l’orifice restant pour l’attraper ».
Le jeune novice expliqua alors à son élève qu’il faut contempler tous les phénomènes physiques et mentaux qui se manifestent par les six orifices que sont l’œil, l’oreille, le nez, la langue, le corps et le mental.
La méthode Mahāsī du développement de vipassanā
« Le manuel du bhikkhu » - Moine Dhamma Sāmi
2002, 106 pages (A5).
Conçu dans le souci d’être un outil efficace pour le bhikkhu, ce livre se propose de l’aider à mener son existence monacale dans les meilleures conditions possible.
Il présente les points essentiels que chaque bhikkhu est supposé respecter, en expliquant les procédures courantes du saṃgha — accompagnées de leurs formules en pali.
On y dispose d’un abrégé de chacune des 227 règles du pātimokkha, ainsi que les points du vinaya qu’il est important de connaître.
Le but de ce condensé du vinaya est d’apporter une connaissance claire et rapide de ces règles, pour les personnes souhaitant faire l’expérience de la vie monacale ou pour tous ceux qui en général, portent de l’intérêt à l’enseignement de Bouddha.
Le bhikkhu doit limiter ses besoins au minimum. Il se contente de ce qu’on lui donne sans ne jamais rien demander. Ainsi, il renonce à tout ce qui est superflu ; il évite tout ce qui est susceptible de procurer du plaisir, du confort ou de la distraction. Ses nécessités sont de quatre types : l’alimentation (nourriture, boissons, etc.) ; le logement (monastère, cabane, etc.) ; le vestimentaire (robes) ; et la médecine (médicaments, soins, produits d’hygiène, etc.)
En clair, tout ce qu’obtient le bhikkhu doit servir exclusivement à lui offrir les conditions nécessaires à sa pratique du dhamma. C’est uniquement dans cet état d’esprit que le bhikkhu doit utiliser – ou consommer – les choses dont il dispose. Lorsqu’il mange par exemple, c’est seulement pour se sustenter et non pour se régaler.
« myanmar pyinthike abhidan - Dictionnaire birman français » - Moine Dhamma Sāmi
De 2001 à Janvier 2004, 132 pages (A5).
Ce dictionnaire comporte environ 6 500 entrées. Il a été compilé en parallèle avec des traductions de textes relatifs aux enseignements du dhamma. D’origine tibéto mongole, la langue birmane comporte de nombreux mots palis ou dérivés du pali.
Offrant les termes les plus courants, ce dictionnaire met l’accent sur les termes propres au monde monastique bouddhique.
Dictionnaire birman français (fichier PDF, 708 Ko)
Le dictionnaire n’est pas disponible en ligne sur le site.
« Conseils aux méditants durant leur interview » - Vénérable Sayadaw U Pandita
Exposé audio diffusé sur le site https://dhammasukha.free.fr qui reprend la cassette en français écoutée par les yogis venant pour la première fois au centre de méditation Panditarama (Sayadaw U Pandita). Transcription effectuée par Pierre Metzger en juin 2012, 20 pages au format A5.
Des instructions précises pour développer vipassanā.
Pour éliminer des confusions et des difficultés, une série de maximes et d’aphorismes faciles à se rappeler ont été conçues comme moyen pour clarifier la marche à suivre dans la méditation et le compte-rendu des expériences durant la séance d’interview.
En dépit d’instructions données sur la manière de méditer, il y a des yogis ou des méditants qui sont incapables de pratiquer convenablement et d’expliquer adéquatement leurs expériences à leur enseignant durant les séances d’interview. Quelques-uns peuvent bien méditer mais ne peuvent pas décrire d’une façon satisfaisante comment ils ont médité et ce qu’ils ont expérimenté. Cet exposé entend aider de tels yogis à faire un compte-rendu à leur enseignant de leur expérience de méditation au cours de leur pratique.
Conseils aux méditants durant leur interview
Conseils aux méditants durant leur interview (fichier PDF, 135 Ko)
Le site est doté d’une feuille de style spéciale pour l’impression.
Mise à jour de la page : 30 mars 2019